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Dans l'ombre de la PQR : 

             gros poissons et petites sardines

 

 

 

La Provence, la Marseillaise ... les deux noms qui viennent le plus directement à l'esprit quand on parle de médias marseillais. Comme toutes les entreprises de presse, les deux titres de  PQR (Presse Quotidienne Régionale) connaissent des crises internes et économiques  mais  ils conservent à eux deux le monopole en terme de ventes et de clics dans la région. 

 

Les médias que nous avons rencontrés ne rêvent pas de prendre la place de la PQR. Ou en tout cas pas tout de suite. Dotés de petites structures, employant de 2 à 12 personnes, ils cherchent plutôt à creuser leur niche, à mobiliser une audience circonscrite mais fidèle. Marsactu vise les mordus d'infos, ceux qui voudraient approfondir des sujets après avoir feuilleté les journaux classiques par exemple. Le Ravi mobilise un lectorat engagé politiquement et attaché à la vie démocratique locale quand Radio Grenouille rassemble les passionnés de culture et de musiques actuelles... 

 

Sans jamais vouloir donner de leçon de journalisme, tous sont résolus à suivre une voie différente de celle des mastodontes de l'info, dont certains questionnent, à mots couverts, l'indépendance éditoriale. 

 

Alors, la PQR, ennemie, alliée indispensable ou modèle du passé ?

 

 

Pour Frédéric Legrand, du site de reportages multimédia Chez Albert, "Le travail de la PQR est vital" :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chez Marsactu, le journaliste Benoît Gilles souhaite se démarquer du journalisme trop souvent pratiqué en presse locale. Il est temps pour lui de "Dénicher l'information plutôt que de la recevoir" :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les locaux du Ravi,, où l'on n'a pas sa langue dans sa poche, Michel Gairaud critique sans détour le "ton très lissé" de la PQR : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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